Les gens ne savent plus à quel saint se vouer quand ils regardent les infos. Si internet est aujourd’hui le moyen le plus rapide pour suivre les actualités, je dois aussi avouer que c’est un trafic qui est bourré d’intox en tout genre. Si les célébrités ont souvent été la cible des mauvaises rumeurs, maintenant cette mauvaise habitude s’est généralisée en visant tout et n’importe qui. Parfois je plains ces gens-là qui inventent tout un tas de trucs pour nuire aux autres tout simplement par jalousie. Dernièrement, c’est le jouet-culte Sophie la girafe qui a fait les frais de ces intox sur internet à cause d’une soi-disant histoire de moisissures et de substances cancérigènes.
Toujours vérifier les infos sur le net
Je dois dire qu’au départ, l’info m’a paru véridique vu que tout le monde en parlait sur le net. Mais après avoir longuement vérifié, je me suis arrivé à la conclusion qu’il ne s’agissait que d’une intox qui s’est répandue comme une trainée de poudre. Pour ceux qui ont encore des doutes, je vais leur expliquer pourquoi et je vais même m’efforcer d’être le plus objectif possible dans mes argumentations. Tout d’abord, pour ce qui est de la question des moisissures, il faut savoir que Sophie la girafe est un jouet qui est fabriqué à partir de caoutchouc naturel. Le procédé de fabrication n’a jamais changé depuis les 55 années d’existence de ce jouet-fétiche et il garantit le maximum de sécurité car le jouet est spécialement destiné pour nourrissons. Cette garantie implique donc qu’il est très peu probable que la salive de l’enfant puisse être à l’origine de moisissures. Si tel était le cas, j’aurai pu trouver quelque part une histoire concernant des parents qui ont porté plainte car je confirme que l’entreprise Vulli ont eux-mêmes appelé les parents à le faire si des moisissures se sont développés à l’intérieur d’un exemplaire de Sophie la girafe, à condition bien-sûr d’avoir respecté les consignes de nettoyage.
Quid des substances cancérigènes ?
La question des moisissures étant close, il me restait encore de vérifier l’histoire des substances cancérigènes qui auraient été détecté sur Sophie la girafe. Et après vérification, je dois avouer que je me suis bien marré quand j’ai lu les articles sur le net. En effet, il ne s’agissait que de suppositions qui restent encore à confirmer. Je m’étonne donc de voir avec quelle assurance les gens qui ont partagé cette intox parlent sans ambiguïté alors que la toxicité ou non du jouet reste encore à démontrer en labo. Mais personnellement, je trouve que de tels tests sont inutiles vu qu’avant toute commercialisation, chaque exemplaire de Sophie la girafe est testé dans des laboratoires agréés. D’autant plus que les normes sont devenues de plus en plus rigoureuses, surtout en Europe. S’il y a avait donc des substances cancérigènes dans ce jouet, on l’aurait découvert il y a belle lurette. En plus, Sophie la girafe n’est pas seulement commercialisée qu’en France. Ce jouet est également présent dans plus quarante pays du monde entier y compris les Etats-Unis. Je trouve donc qu’il serait absurde d’affirmer que les labos des plus grands pays du monde n’ont pas pu déceler la toxicité de Sophie la girafe.